vendredi 30 novembre 2007, par
Un article paru dans Nice-Matin le 17 novembre a horrifié les Niçois et moi en particulier. En juillet dernier, un jeune homme de 17 ans se suicide, il est retrouvé pendu à 800 m de chez lui. Il avait laissé un message sur son téléphone pour parler à ses parents, leur dire qu’il les aimait, qu’il aimait sa petite amie aussi, mais qu’il n’en pouvait plus de son mal être grandissant, mal être qui semble avoir débuté depuis qu’il prenait un certain médicament. Après seulement trois semaines de traitement.
Cet adolescent était sportif, studieux, plein de vie et de projets. Mais il souffrait d’acnée, il a donc pris un traitement médicamenteux : l’isotrétinoïne commercialisé sous le nom de Roaccutane® (laboratoire Roche) et en générique Contracnée®, Curacnée® et Procuta ®.
Ce médicament a des effets indésirables multiples, tous très graves, la liste des effets secondaires se termine par « de très rares cas d’idées suicidaires, de tentatives de suicide et de suicides ont été rapportés chez des patients traités par isotrétinoïne. » En effet, la Food and Drug Administration fait état de 431 cas de suicide aux Etats-Unis, lié à cette molécule. Les médecins ne lisent-ils pas l’ensemble des effets secondaires ? Sont ils mal informés par les laboratoires ?
Si vous voulez lire cet article en entier, vous pouvez m’envoyer un email. Vous pouvez aussi le trouver sur le Net en cherchant par exemple « Roaccutane Nice Matin ». Je suis bouleversé par cette histoire et je souhaite beaucoup de courage aux parents pour surmonter cette absurdité médicale mortelle.